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Blanc coulant sur grès noir

blanc coulant
Blanc coulant sur grès noir

Voici quelques exemples de pièces réalisées avec cet émail:

A la base de cette recherche, l’aspect coulant obtenu n’était pas l’aspect recherché. Mais, comme dans bien des recherches, on trouve mais pas forcément ce que l’on cherchait. Au départ, je souhaitais obtenir un émail à grosses craquelures qui puisse ressembler à celui que j’avais développé pour le raku. Comme ci-dessous:

grosse craquelure raku

Pour essayer de retrouver cet aspect, mon point de départ était ma recette de raku. Recette pour laquelle je ne connaissais pas la composition de certains constituants. Difficile dans ce cas-là de se rapporter aux diagrammes de fusion. Il faut donc passer par l’expérimentation… Je décide alors de faire varier en proportions assez larges les constituants de cette recette pour tenter d’atteindre un point de fusion correspondant à celui du grès. Un effet similaire a été obtenu mais des expérimentations supplémentaires seront nécessaires et feront peut-être l’objet d’un article futur. Lors de ces essais, j’ai également obtenu un émail coulant faisant apparaître des nuances marron, en plus du blanc, plus ou moins marquées selon l’épaisseur de la couche d’émail (voir l’essai central ci-dessous).

émail blanc coulant sur grès noir 1

L’apparition de bulles m’amène à appliquer les mêmes formules mais avec des quantités doublées, dont voici le résultat:

émail blanc coulant sur grès noir 2

Mon choix final se porte sur l’essai central !

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Tenmoku

tenmoku

Voici quelques exemples de réalisation avec cet émail:

Étant très intéressé par le travail à base de cendres, je m’étais fixé l’objectif de trouver une recette de Tenmoku (émail noir à forte concentration en oxyde de fer) pour travailler sur des superpositions d’émaux à base de cendres.

Avec l’aide du livre de Daniel de Montmollin « Pratique des émaux 1300°C », je décide d’entamer des recherches autour du diagramme 33. Je fais mes premières éprouvettes en parcourant le diagramme et en variant les concentrations d’oxyde de fer. Voici ce que j’obtiens: (le point rouge près de l’échantillon indique celui retenu pour poursuivre les recherches)


ici en zoom

Sur l’échantillon, des taches rouges apparaissent. J’émets l’hypothèse qu’il s’agit de l’épaisseur de l’émail qui est, à cet endroit, moins épais. Donc, pour tester l’hypothèse, je reprends la formule de cet échantillon et double la quantité d’émail déposée sur l’éprouvette.

tenmoku gros plan

Je procède ensuite à un test plus fin au niveau de la concentration d’oxyde de fer:


tenmoku % fer

La dernière éprouvette (en bas à droite) correspond à la concentration ayant servi aux essais précédents. Au vu de ce résultat, j’en déduis que la concentration utilisée lors des premiers essais est satisfaisante pour réaliser mon Tenmoku.

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émail blanc sur Tenmoku

émail blanc sur tenmoku

Voilà quelques pièces avec cet émail:

Certaines découvertes apparaissent après de nombreuses heures de recherche et de découragement, alors que d’autres, comme celle-ci, est due au hasard ou à la chance. L’histoire de cet émail est simple: j’avais mis au point un émail blanc coulant que j’appliquais sur grès noir. Je me suis dit :  » tiens! on va essayer cet émail en superposition sur le tenmoku« , et le résultat de cet essai est le suivant:


émail blanc sur tenmoku

« Oui c’est pas juste vous me direz, mais c’est comme ça! »

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